mercredi, mai 23, 2007

La colère, ce sentiment mal aimé

Lorsque nous ressentons des sentiments moins plaisants comme la colère, la peur ou la tristesse, dès l'enfance, nous avons appris à réprimer ces émotions. D'où le malaise de les ressentir et de les exprimer. Pourtant, c'est en apprenant à mieux vivre ces sentiments que nous pouvons d'abord les accueillir, pour ensuite les travailler. Ce faisant, nous pouvons par la suite être à l'écoute de la colère, la peur et la tristesse chez l'autre. En réprimant, au fil du temps ce que nous avons sur le coeur, nous déprimons et nous sentons vulnérable.Lorsque nous faisons face à ces émotions "mal aimées", nous avons pris l'habitude à préparer notre réponse plutôt que de véritablement écouter ce sur quoi elle nous informe (nos besoins).

L'intelligence intellectuelle est encouragée partout dans notre société, tandis que l'intelligence émotionnelle qui est la véritable forme de conscience qui nous fait grandir, pour éventuellement nous aider à s'épanouir, ne nous a pas été enseignée ni à l'école, ni même ailleurs.

Nous avons appris à racheter la paix en disant aux autres "Ça va, je ne suis pas fâché/ je ne suis pas triste" et à nous couper de nos émotions, de ce que nous ressentons. Nous avons appris à être sage et raisonnable, plutôt qu'à accueillir ce que nous vivons intérieurement. "Fais ce que tu crois que les autres attendent de toi", plutôt que de se montrer sous son vrai jour.

Au fond, les sentiments agréables (joie, épanouissement, sérénité...) nous informent sur les besoins qui sont comblés, tandis que les émotions moins agréables (colère, peur, tristesse) nous indiquent qu'il y a en nous des besoins insatisfaits. Ainsi, tous les sentiments sont les bienvenus, puisqu'ils nous informent équitablement sur nos besoins.

1 commentaire:

Marie a dit…

Merci pour ton ouverture et ta belle générosité Mel ! Tu contribues à ta façon à la paix dans notre monde !!! :-) Et à la joie dans mon coeur, chaque fois que je lis ce que tu écris...