dimanche, novembre 26, 2006

Lucididididité...

Nous éprouvons tous un jour ou l'autre un certain désir de reconnaissance par rapport à ce que nous sommes ou ce que nous croyons être. Certains misent sur l'aspect physique (ce que nous appelons communément l'égo) tandis que pour d'autres, ce sont les valeurs formant la personnalité qui ont une importance. Platon a été le premier à décrire ce désir dans La République, lorsqu'il évoque que l'être humain est constitué de trois composantes: une partie désirante, une partie raisonnante et une partie qu'il appèle thymos (ou l'estime de soi). Selon Platon, les gens croient qu'ils ont une certaine valeur et si d'autres les traitent comme s'ils avaient une valeur moindre, ils éprouveront de la colère. En revanche, lorsque nous n'élevons pas notre vie à la hauteur de ce que nous estimons être notre valeur, nous ressentons de la honte. Puis, lorsque nous sommes évalués correctement en proportion de la valeur que nous nous accordons, nous ressentons de la fierté...

En posant un regard lucide sur la question des valeurs qui sont à la base de notre personnalité, nous réalisons que cela correspond à préserver précieusement ce qui nous plaît dans nos vies, à nous défaire du reste et à acquérir encore plus de choses qui nous rendent heureux. La compétition, la comparaison et la consommation sont partout dans notre société. Je pense qu'en adhérant à des valeurs qui perçoivent la compétition comme étant négative ça nous empêche d'une part, de reconnaître qu'au fond de nous nous la recherchons et d'autre part, d'acquérir une bonne connaissance de soi. Il en va de même pour la consommation. Il peut parfois sembler difficile de lâcher prise sur quelque chose qui pourrait nous valoriser, mais c'est lorsque l'on arrive à se détacher de ce désir qu'on en réalise les bienfaits. La peur et l'ambition viennent souvent brouiller cette compréhension. Ce sont pourtant des entraves qui sont faciles à mettre de côté si l'on a véritablement envie de respecter nos valeurs personnelles.

Comme le souligne Deepak Chopra dans le Livre sur les coïncidences, "l'intention orchestre un nombre infini de possibilités". Si notre intention n'est qu'un souhait ne visant qu'une gratification personnelle, il se peut que cette intention ne nous rende pas véritablement plus heureux. Par contre, si la réalisation de notre intention génère la joie et un sentiment de satisfaction en nous et en toutes les personnes affectées par nos actes, alors notre intention s'accompagnera d'un profond bonheur...

Certains appèlent cette prise de conscience la sagesse. Peut-être. Mais comme c'est une façon de vivre et de penser en se respectant grandement et en respectant les gens qui nous entourent, ne serait-ce donc pas davantage une lucidité ? Une conscientisation sur les actes que nous réalisons et sur les conséquences de celles-ci pour nous-mêmes et notre entourage au quotidien...

dimanche, novembre 19, 2006

Conscientisons nos journalistes !

Il y a 4 ans, je faisais l'une de mes premières entrevues journalistiques avec Richard Martineau. Il m'avait raconté l'histoire de son enfance où il n'a jamais vu un livre dans sa maison familiale. Il a grandi dans un milieu défavorisé et c'est probablement ce qui l'a rendu aussi combattant... Il me parlait du manque d'innovation dans la relève journalistique. Il rageait contre la convergence des oligopoles comme Quebecor, qui s'amusent à faire de la pub pour les candidats de Star Académie qui ne sont pas encore connus du public. Je n'ai rien contre Star Académie, je trouve que c'est un show de télé-réalité qui a fait connaître de nombreux talents (comme Stéphanie Lapointe, une amie du secondaire)... Par contre, quand on met à la une du quotidien le plus lu au Québec la photo d'un des candidats de Star Académie pour faire mousser les ventes de ses magazines 7 jours, de ses disques chez Archambault et obtenir de meilleures cotes d'écoute aux BBM de TVA, c'est prioriser quelque chose d'anodin au profit de son entreprise, mais surtout au profit d'autres nouvelles beaucoup plus importantes qui méritent d'être soulignées.

Richard Martineau était à Tout le monde en parle ce soir et je suis particulièrement déçue de ce que j'ai entendu. L'un des fondateurs du journal Voir affirme maintenant ne rien avoir contre la convergence "puisque tout le monde en fait actuellement", alors qu'auparavant ce n'était que Quebecor qui empiétait sur les entreprises indépendantes. Malheureusement, Martineau oublie que ce n'est pas parce que le phénomène s'accroîtqu'il devient banal. Au contraire, il est encore plus inquiétant...

Avec les idoles de notre jeunesse, Richard Martineau a affirmé que l'émission éducative Passe-Partout a créé le phénomène de l'enfant-roi. Oui, les enfants de notre génération deviennent des enfants-rois, puisqu'ils sont les enfants du divorce. Richard Martineau l'a même confirmé : comme il voit moins souvent ses enfants (dû à la garde partagée), il leur conscent presque tout ce qu'ils veulent. Oui, l'enfant-roi est aussi causé par le peu d'enfants que les parents ont (1 ou 2 en moyenne). Mais accuser l'émission Passe-Partout d'avoir formé des enfants-rois parce qu'elle les a trop valorisé suite à leur création de dessins ou de bricolages ? C'est n'importe quoi.

Annie Roy, la fondatrice de l'Action Terroriste Socialement Acceptable (ATSA) était aussi sur le plateau de Radio-Canada. J'espère qu'elle a réussi à conscientiser quelques auditeurs de l'utilisation irresponsable de leur immense véhicule commercialisé grâce à l'initiative d'Arnold Schwarzenegger (les fameux Hummer que les gens achètent... au cas où il y aurait une avalanche ???) Même lors de l'entrevue avec Annie Roy, Richard Martineau m'a déçu. Quand Annie a parlé de notre surconsommation et de tous les objets que nous achetons chaque jour qui sont fait par des enfants en Asie, en Afrique ou en Amérique du Sud, dans des conditions plus-que-misérables et qu'il lui répond "Oui, mais si on achète pas leur produit, ils n'auront plus de job. Et s'ils n'ont plus de job, ils n'ont plus d'argent pour vivre ! ", c'est vraiment pas savoir de quoi on parle. Ayoye, j'en revenais pas. Un journaliste en plus !

Il n'a jamais entendu parler des effets néfastes de la mondialisation ? Que si les enfants travaillent, c'est justement parce que nous achetons les produits des entreprises qui font du profit sur leur dos ? Que sans les consommateurs, les entreprises monopolistiques ne sont plus rien et doivent fermer leurs commerces qui encouragent l'esclavage infantile ? Que les entreprises indépendantes pourraient alors les concurrencer ? Que dans les pays du tiers-monde, un marché local peut ainsi naître et les populations deviennent en mesure de subvenir à leur besoin par eux-mêmes, plutôt que de souffrir de notre manque de conscientisation qui les enferme dans un cercle vicieux ? Qu'il y aurait probablement moins de corruption et plus d'aide aux familles qui n'auraient plus à envoyer travailler leurs enfants ? Un exemple : quand l'Organisation internationale du travail (OIT) financée par les États-Unis a retiré les 89 000 enfants qui travaillaient en Inde, les ont scolarisé et ont trouvé un autre moyen de financement pour les familles dans le besoin. Comme quoi, quand les gens décident d'agir positivement, ça peut vraiment faire une différence...

Merci Tout le monde en parle de nous avoir démontré que le manque de conscientisation sociale est un phénomène qui touche vraiment tout le monde... Pourtant, l’empathie, plus que toute autre faculté humaine, constitue l’antidote à la solitude, à la peur et au désespoir qui affectent la vie de tant de personnes parmi nous. L’empathie est ce pont qui franchit l’abîme nous séparant les uns des autres...
Sweet november...

Tout le monde le dit, le mois de novembre est le plus déprimant de la douzaine. Il pleut, il vente fort, il n'y a pas encore de neige pour pouvoir aller faire du snow, il fait trop froid pour ne pas mettre son manteau d'hiver... C'est aussi le mois où on doit économiser parce qu'on sait déjà que nos cadeaux de Noël vont coûter cher. Et comme on veut faire plaisir aux siens, on met un budget toujours plus important chaque année...

Après la tranquilité du désert marocain, le rush universitaire semble encore plus stressant. Après les plages espagnoles, la siesta et la cena (qui ne commence jamais avant 22h), il est difficile de trouver le rythme effréné de notre quotidien vraiment reposant...

C'est dans ces moments-là que l'on anticipe notre prochaine destination où le calme et le soleil seront chaque jour au rendez-vous. Chaque voyage est une expérience de vie qui nous marque à jamais. On s'exile pour mieux se ressourcer. On rencontre de merveilleuses personnes, on découvre une nouvelle culture, on saisit chaque moment comme si c'était notre dernière chance de pouvoir le vivre...

Sweet november... Tu me rends nostalgique et me donne hâte de découvrir un nouveau coin du monde. Cette fois-ci, ce sera la Thaïlande et le Vietnam. Pour leur philosophie de la vie, pour leur magnifique paysage, pour les gens qui ont appris à donner aux autres sans rien attendre en retour...

Sweet november...

mardi, novembre 14, 2006

Nouveau genre...

Après avoir passé la journée à cuisiner des tonnes de tartes aux pommes (il y en avait quoi... une bonne dizaine ?), Catherine et Charles nous ont invité à venir partager le fruit du péché qu'ils avaient si bien apprété. Bouteilles de vin et de musqué (grâce à Damien), morceaux de tarte aux pommes, amis et nouvelles connaissances... quoi de mieux comme soirée ? Chapeau Cath, l'idée était géniale !!! Et que dire des tartes... mmmm j'en salive encore !

C'est le genre d'idée originale que l'on ne fait pas assez, non ? Pourquoi pourrait-on faire des soirées "vin et fromages", mais pas "tartes aux pommes et vin" ? Ou "assortiment de biscuits et cafés alcoolisés" ? Ou "nachos, guacamole et bière" ? N'importe quel genre finalement, puisque les tartes aux pommes ont réussi à réunir tant de monde (qui avait la gourmandise comme point en commun !), je pense que c'est gagnant d'avoir l'ingéniosité de faire des soirées comme ça. Et ceux qui trouvent que c'est folklorique de faire sa propre pâte et de cuisiner des tartes toute la journée, c'est pourtant pas mal mieux que de consommer des aliments qui ont été transformés 20 fois avant de se retrouver dans notre assiette !

Finalement, la tarte aux pommes a été le prétexte pour que l'on se revoit, que l'on parle de Lucien Francoeur, de Stéphane Dompierre, de fermentation du vin et des décorations de Noël au Casino (lâche pas Marjo !)...

Le temps des Fêtes approche, je suggère la tarte aux canneberges pour notre prochaine soirée nouveau genre... Cath, tu viens cuisiner chez nous ?!?

dimanche, novembre 12, 2006

SOLO 30 X 30

Magnifique !

C'est au coin des rues Clark et Sainte-Catherine que j'ai vu Paul-André Fortier performer. Sans musique, sans artifices, l'artiste nous introduit dans le merveilleux monde de la danse moderne. Malgré les risques de se produire live dans un espace urbain, le danseur arrive à garder toute sa concentration.

Sortant à peine de mon yoga, j'étais probablement encore plus près de mon petit feu intérieur et plus sensible qu'à l'habitude puisque j'ai eu les yeux plein d'eau simplement à le voir danser. Danser sans barrière, sans crainte. Danser pour s'exprimer. Danser pour faire circuler librement ses émotions. Danser pour dire qui l'on est. Simplement danser...

Après la Grande-Bretagne, la France et le Japon, Paul-André Fortier a choisi de se produire à Montréal. Trente minutes durant trente jours, voilà l'objectif qu'il s'est fixé. Dans 5 jours, il y sera arrivé... Wow !!!

mercredi, novembre 08, 2006

Suite à mon premier bilan énergétique à vie, j'ai choisi d'avoir mon propre blogue. Je vous entend déjà vous demander "C'est quoi au juste un bilan énergétique ?!? " Dison un mélange de voyance astrologique, d'acupuncture qui identifie nos points d'énergie et d'un thérapeute qui parle de notre personnalité...

Comme Monsieur Xiang a dit, "diverses idées jaillissent en nous et nous devons les noter pour pouvoir profiter de leur richesse"... Cette phrase a fait son chemin depuis quelques heures et j'ai décidé d'agir ! Voici donc l'espace où je noterai mes péripéties quotidiennes, mes réflexions et mes états d'âme. Je suis sûre que c'est thérapeutique d'écrire, alors pourquoi pas sur un blogue ?!

Inspirée par l'inconnu, je vous invite à découvrir les idées que je partagerai avec vous et à ajouter votre commentaire à mes différentes perceptions de la vie !

À bientôt !