jeudi, mai 31, 2007


Shooting photo...

Je suis sur la Une du Journal Voir !!! Ou plutôt, du cahier "Voir la Vie" pour la photo principale...

Catherine a choisi que je fasse le shooting photo pour son article sur les 5 à 7 de la Rive-Sud. Moi et Vincent on a pu boire de la sangria au Cafka, à Longueuil, sous les doux rayons de soleil par une chaude journée de printemps... C'est une drôle d'expérience quand même, surtout quand les amis serveurs affichent cette fameuse photo un peu partout au resto !!! Mais le genre d'expérience qui m'a fait réalisé à quel point je n'apprécierais pas être mannequin. Le résultat est surprenant, mais ce n'est pas vraiment un milieu dans lequel je m'émanciperais. Je pense que j'ai besoin de plus de pronfondeur, de moins de "paraître" et de plus "d'être".

Ça me rappèle la fois j'étais en train de magasiner quand un homme me demanda si j'étais intéressée à intégrer son agence, en me laissant sa carte d'affaire. J'avais 18 ans, mais déjà le felling que ce n'était pas un milieu où je pourrais évoluer dans le sens dont j'avais envie.

Quelques années plus tard, la vie me donne raison. C'était un shooting photo hyper le fun, mais poser à longueur d'année ? Nah... ce n'est pas fait pour moi !
Les coïncidences !

On est allée au Barraka mardi soir pour souligner l'anniversaire de ma meilleure amie C. que j'aime tant. Après avoir croisé Jean-Philippe Cipriani et Nicola Ciccone, on s'est mis à parler de ces fabuleuses coïncidences qui sont si intriguantes lorsque l'on s'y attarde un tant soit peu... Certains disent qu'il n'y a pas de hasard. Depuis que j'ai lu le livre de Deepak Chopra, c'est fou comment je réalise à quel point tout est coïncidence et nous détenons le pouvoir sur notre propre vie.

N'avez-vous pas déjà reçu l'appel de quelqu'un juste au moment où vous pensiez à cette personne ? Nombreuses sont les coïncidences dans nos vies qui peuvent être considérées comme des messages du destin. Je pense qu'en étant attentive à ces signes, nous prenons conscience de toutes les possibilités que la vie nous réserve. Et nous pouvons donner à nos rêves les moyens de s'accomplir, simplement grâce à cette forme d'attention. Au fond, ce n'est qu'être à l'écoute des petits détails de notre quotidien, qui prennent tout leur sens lorsqu'on les lie ensemble. Différents maillons qui, une fois assemblés, forment la chaîne de notre propre histoire.

Je n'ai pas encore lu le livre The Secret dont tout le monde parle, mais je pense qu'il aborde à sa façon le pouvoir que nous avons sur notre destinée. Et si nous tenions réellement les rênes de notre bonheur ? La loi de l'attraction, comme si notre véritable intention avait l'effet d'un aimant sur les situations dans lesquelles nous interragissons. "Ce que l'on désire vraiment nous attend déjà", m'a-t-on déjà dit. Et c'est bien vrai....

J'ai acheté mon billet d'avion pour Bangkok, départ pour la Thaïlande dans un mois !!! Yéééééééé !

mardi, mai 29, 2007

Les 4 pièges de notre communication


Pour le 50e message de ce blogue, j'ai choisi de vous expliquer les 4 pièges habituels dans notre communication qui peuvent nous être si utiles et bienveillantes !

Les malentendus apparaissent dans notre façon de communiquer, soit par un manque d'écoute ou un manque d'expression. Et souvent, nous nous contentons de notre jugement, de notre interprétation, de notre perception de la chose. Nous ne sommes pas en lien avec la réalité, mais plutôt avec la réalité telle que nous avons peur qu'elle soit. Nous enfermons la réalité dans notre tête et elle est biaisée par nos émotions, notre subjectivité.


Tentez de prendre une situation et de respecter les faits neutres, les actions réelles de la situation. Vous verrez la difficulté à être objectif, et la facilité que nous avons pris à interpréter les choses.

Nos interprétations sont un piège à notre communication dans notre rapport à nous-même et dans celui à l'autre. Ces jugements font émerger la violence dans notre expression verbale et non-verbale. Les croyances comme, par exemple, dans la phrase suivante : "Tous les musulmans sont extrémistes et veulent s'intégrer partout", font violence à tous les individus musulmans qui ne sont ni extrémistes, ni aucunement intégristes et au contraire, sont ouverts à l'évolution, à la diversité des choses.

Ces jugements proviennent souvent d'un autre piège de notre communication : le système binaire. Quelqu'un est bon ou mauvais, fort ou faible. Cela divise les gens et nous divise intérieurement aussi. Plutôt que de s'accueillir dans nos différences, notre personnalité dans son entièreté, nous nous caractérisons par notre statut, notre qualité la plus flagrante et ignorons toutes les autres éléments qui faisons de nous ce que nous sommes. "C'est un manuel ou un artiste ?" Comme si quelqu'un ne pouvait pas être à la fois manuel et artiste...

Le langage déresponsabilisant est lui aussi, un piège en communication non violente. "Je dois, je devrais, il faut que tu, c'est le règlement, ce sont les ordres..." Ce langage, et la conscience qu'il traduit, nous déresponsabilise de nous-mêmes. Bien sûr, il nous arrive que certaines actions ne nous semblent pas très plaisantes. Par contre, ce n'est pas parce qu'il y a contraintes, qu'il n'y a pas de liberté. Et ce n'est pas parce qu'il y a liberté qu'il n'y a pas de contraintes. "Il faut sortir les poubelles parce que c'est l'heure". Ce n'est pas il faut, mais plutôt "Je choisis de sortir les poubelles à cette heure, parce que j'ai besoin d'ordre, d'hygiène, de salubrité, de place chez moi".

La liberté ce n'est pas de faire tout ce que l'on veut, mais bien de choisir les actions qui semblent les plus satisfaisantes pour nous. Par exemple, le feu rouge sur la route n'est pas une contrainte, c'est plutôt mon allié parce qu'il garantit ma sécurité...

jeudi, mai 24, 2007

Seize the Day !

La générosité procure la joie,
L'honnêteté procure la paix.
Plus nous donnons notre énergie généreusement,
Plus elle nous est rendue.

L'amour au passé n'est qu'un souvenir.
L'amour au futur n'est qu'imagination.
C'est seulement ici et maintenant
Que nous pouvons réellement aimer.

Il n'y a pas de lieux sacrés
Ni de personnes sacrées,
Il n'y a que des instants sacrés.

Si tu prends soin de chaque instant,
Tu prendras soin du temps en tout temps.
Il n'y a qu'un moment où il est essentiel de s'éveiller : ce moment même...

mercredi, mai 23, 2007

La colère, ce sentiment mal aimé

Lorsque nous ressentons des sentiments moins plaisants comme la colère, la peur ou la tristesse, dès l'enfance, nous avons appris à réprimer ces émotions. D'où le malaise de les ressentir et de les exprimer. Pourtant, c'est en apprenant à mieux vivre ces sentiments que nous pouvons d'abord les accueillir, pour ensuite les travailler. Ce faisant, nous pouvons par la suite être à l'écoute de la colère, la peur et la tristesse chez l'autre. En réprimant, au fil du temps ce que nous avons sur le coeur, nous déprimons et nous sentons vulnérable.Lorsque nous faisons face à ces émotions "mal aimées", nous avons pris l'habitude à préparer notre réponse plutôt que de véritablement écouter ce sur quoi elle nous informe (nos besoins).

L'intelligence intellectuelle est encouragée partout dans notre société, tandis que l'intelligence émotionnelle qui est la véritable forme de conscience qui nous fait grandir, pour éventuellement nous aider à s'épanouir, ne nous a pas été enseignée ni à l'école, ni même ailleurs.

Nous avons appris à racheter la paix en disant aux autres "Ça va, je ne suis pas fâché/ je ne suis pas triste" et à nous couper de nos émotions, de ce que nous ressentons. Nous avons appris à être sage et raisonnable, plutôt qu'à accueillir ce que nous vivons intérieurement. "Fais ce que tu crois que les autres attendent de toi", plutôt que de se montrer sous son vrai jour.

Au fond, les sentiments agréables (joie, épanouissement, sérénité...) nous informent sur les besoins qui sont comblés, tandis que les émotions moins agréables (colère, peur, tristesse) nous indiquent qu'il y a en nous des besoins insatisfaits. Ainsi, tous les sentiments sont les bienvenus, puisqu'ils nous informent équitablement sur nos besoins.

jeudi, mai 17, 2007

Peut-on se permettre d’être soi-même…?

Cette question peut sembler naïve, mais elle sous-tend la plupart des hésitations que l’on a à s’exprimer, à s’opposer, à se proposer, à s’exposer et à s’affirmer.

J’ai tendance à penser qu’il est généralement plus sain et plus rentable d’être soi-même que de ne pas l’être. Bien sûr, il peut parfois être prudent de se taire et de se camoufler en présence de personnes qui paraissent manipulatrices et imprévisibles mais, au quotidien, quand on doit vivre ou travailler avec d’autres, la rétention et la dissimulation compliquent terriblement l’existence.

Les coûts de la non-authenticité
Il y a des gens qui se retiennent ou qui jouent des rôles parce qu’ils ont peur des réactions de l’autorité, du syndicat, de leurs pairs ou de leurs clients. Si cette stratégie peut, à court terme, donner une illusion de contrôle et de sécurité, elle devient rapidement frustrante et s’avère la plupart du temps inefficace. Si un patron a envie de critiquer, il le fera même si on s’efforce d’avoir l’air parfait. Si un syndicat a décidé d’embêter la direction, il le fera même s’il fait face à des virtuoses de la marche sur des œufs.

Certains n’osent jamais avancer leurs diées par crainte de l’erreur ou du ridicule. Ce faisant, ils privent leur équipe d’un apport intéressant et se privent eux-mêmes de la reconnaissance que récoltent des collègues qui, par la suite, ont la générosité et le cran d’exprimer ces mêmes points de vue. D’autres se déguisent carrément pour plaire aux autres. Cette stratégie est plus compliqué que celle de se présenter sans masque. Elle est aussi plus hasardeuse, car rien ne garantit que le déguisement plaira plus que le naturel.

Pourquoi est-il si difficile d’être soi-même ?
Nous vivons dans un monde d’images et de modèles. La littérature populaire et la publicité n’ont de cesse de nous bombarder de slogans sur ce qui est « tendance ». Tout le monde s’y laisse un peu prendre, même dans les milieux où il est chic d’être anti-conformiste.

Dès notre plus tendre enfance, on nous évalue par rapport à des moyennes. Tout le monde rêve d’un poids moyen, d’une intelligence au-dessus de la moyenne. Il devient difficile de se connaître soi-même, car on a trop de chiffres pour se comparer et trop peu de mots pour se décrire. Plus tard, dans l’entreprises, on nous présente des profils de compétences qui camouflent souvent des codes de comportements stricts et conventionnels. Mieux vaut être jeune et ambitieux que vieux et équilibré, sérieux et exigeant que zen et indulgent. Pour couronner le tout, les horaires déments et l’omniprésence des gadgets de communication favorisent peu l’intimité avec ceux qui pourraient nous servir de miroir, ou le silence qui permettrait la réflexion sur soi.

Être soi-même, c’est quoi au juste ?
Être soi-même, ce n’est pas l’opposition de l’adolescent qui crie « J’existe, j’ai le droit ! », ni la complaisance du voisin qui vous inflige d’es « J’ai mauvais caractère, je suis fait de même, c’est pas de ma faute » et s’encapsule dans sa médiocrité.

Être soi-même, c’est tenter d’agir et d’interagir selon ce que je sens, ce que je pense, ce que je veux et ce que je peux.

C’est donner mon opinion lors d’une discussion, c’est aussi changer d’idée si l’argument d’un autre me convainc. C’est exprimer mes sentiments, manifester clairement mes besoins, respecter mes priorités. C’est agir en conformité avec mes valeurs et mes principes. C’est prendre ma place, me permettre d’être spontané et d’affirmer mon style. C’est me situer comme individu unique, tout en étant conscient d’être un parmi d’autres.

Être soi-même, c’est en quelque sorte un processus d’alignement conscient, dynamique, continu et évolutif qui implique une présence et une volonté de contact authentique avec soi-même et les autres. C’est un choix lucide, un choix exigeant certes, mais qui donne un sens personnel aux événements, la sensation d’être libre et responsable et qui est finalement plein de bon sens si on accepte que rien n’est jamais parfait ni statique.

Parfois tout est clair, parfois tout est confus. On est tantôt aligné, tantôt désaligné, on se sent tantôt à l’aise, tantôt mal à l’aise. Il suffit de s’en apercevoir et d’agir en conséquence, au meilleur de sa connaissance et de ses capacités.
10 choses que je peux faire…


TRÈS CONCRÈTEMENT, DIX CHOSES QUE JE PEUX FAIRE POUR CONTRIBUER À L’HARMONIE EN MOI ET ENTRE LES GENS QUE JE CÔTOIE AU QUOTIDIEN

1. Prendre du temps chaque jour pour réfléchir calmement à la manière dont j’aimerais être en relation avec moi-même et avec les autres.

2. Me rappeler que tous les être humains ont les mêmes besoins.

3. Vérifier mon intention pour voir si j’ai autant envie de voir les besoins d’autrui satisfaits autant que les miens.

4. Alors que je m’apprête à demander à quelqu’un de faire quelque chose, vérifier d’abord si je suis en train d’exprimer une demande ou une exigence.

5. Au lieu de dire ce que je ne veux pas qu’une personne fasse, dire ce que je souhaite qu’elle fasse.

6. Au lieu de dire ce que je veux qu’une personne soit, dire quelle action j’aimerais qu’elle pose et qui l’aiderait à être comme j’aimerais qu’elle soit.

7. Avant d’exprimer mon accord ou mon désaccord avec les opinions d’une/e autre, essayer de me mettre en phase avec ses sentiments et ses besoins du moment.

8. Au lieu de dire « non », dire quel besoin m’empêche de dire « oui ».

9. Si je me sens contrariée/e, penser au besoin qui, à cet instant, n’est pas comblé en moi et à ce que je pourrais faire pour le satisfaire, plutôt que de me demander ce qui ne va pas en moi ou chez les autres.

10. Au lieu de complimenter une personne qui a fait quelque chose que j’apprécie, lui exprimer ma gratitude en lui disant le besoin que son action a satisfait.

mercredi, mai 02, 2007

L’EMPATHIE

Je dirais que l’empathie, c’est la présence. Une présence pleine vis à vis de ce qui est vivant dans la personne à ce moment, en n’amenant rien du passé. Plus vous connaissez la personne avec qui vous échangez, plus c’est difficile d’être en empathie. Plus vous avez étudié l’empathie, plus il va être difficile de vraiment témoigner de l’empathie, parce qu’il faut être en mesure d'amener aucune pensée pour pouvoir véritablement y accéder.

Si vous pratiquez la danse, le yoga ou le surf, vous allez probablement être meilleurs dans l’empathie parce que vous êtes plus à l’écoute de ce qui est inscrit dans votre corps lorsque vous pratiquez l’une de ces activités. C’est être présent et aller avec l’énergie de la personne. Ce n’est pas une classification mentale ni une analyse de l’autre. Dans l’empathie, vous ne parlez pas du tout. Si vous prononcez quelques mots, c’est que vous n’êtes pas totalement sûrs d’être connecté avec l’autre. Donc peut-être allez-vous prononcer des paroles, mais les mots eux-mêmes, ce n’est pas ça l’empathie. L’empathie passe par les yeux, par le langage corporel. Elle se produit lorsque la personne connecte avec ce qu’il y a de plus vivant en elle, à ce moment précis.

S’il y a un bébé devant nous qui pleure, nous avons naturellement l’élan de répondre à son besoin d’amour, de réconfort, de soif ou de faim. Les animaux aussi sont un excellent exemple de connexion constante avec les besoins. Leurs actions sont en réponse directe à ceux-ci. Nous avons beaucoup à apprendre de ces êtres qui n’ont pas appris à juger les autres et à se juger soi-même.

Contribuer au bien-être des autres est la chose la plus belle que nous puissions vivre, celle qui nous rend le plus heureux je crois. Nous avons l'opportunité de répondre aux besoins de chaque individu : il y a assez de nourriture et de ressources médicales pour subvenir au monde entier. Tout ce qui nous manque est la conscience et une fois que nous y accédons véritablement, nous n'avons qu'à agir rapidement. Pour diminuer les dégâts de cette souffrance qui apporte tant de dépression et de violence autour de nous...